Salut beauté,

J'ai eu il y a quelques heures une relation assez intime avec les vigiles d'un grand magasin (avec capotes si ca peut te rassurer). Ces messieurs ne m'accusaient de rien d'autre que d'avoir volé. Rien que ca !
Voyant qu'ils étaient disposés à me faire perdre ma soirée (je leur ai fait comprendre que j'étais un travailleur consciencieux et que j'allais être en retard à mon travail) j'ai tout avoué. Mes courses m'auront coûté un peu plus cher que prévu...

La nature du larcin : des choses dont tu aurais profité :
- 2 boîtes de sucettes sans colorant pour aiguiser tes jolies lèvres
- 2 paires de bas pour habiller tes jambes poétiques
- 2 boîtes de capotes pour me promener dans ton petit con d'amour.

J'ai dit au vigile que c'était pour offrir.
Lorsque le gardien de l'Ordre du Plaisir Payant m'a dit que tu apprécierais davantage mes cadeaux si je les payais, je n'ai pas osé lui parler de la jubilation que me procure le fait d'offrir à une femme des choses que j'ai volées pour elle.
Ce grossier personnage m'a affirmé sûr de lui que tu aurais été plus touchée si je t'avais montré le ticket de caisse des mes cadeaux.
Dis-moi, ma princesse nue étoilée tâchée de nuit au souffle rauque, est-ce que tu es plus fière de moi quand je vends ma jeunesse à un bureau d'aliénation par le travail ou quand je brave la loi pour te faire plaisir ?

"Le travail c'est la liberté", citation du " Roi et l'oiseau " de Grimault et Prévert.
Mon opinion est que l'amour ne se monnaye pas, il se vole !
(et parfois il se paye très cher...)

Ton mauvais chevalier, voleur à ses heures.

Nika Gamor